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58ème édition
SALON DU LIVRE ET PAPIERS ANCIENS
Paris 17ème - ESPACE CHAMPERRET

du 21 au 30 octobre 2005

Thème mis à l’honneur pour cette 58ème édition du salon :

« le Cabaret et le Music Hall ».

Nous retrouverons ainsi ce thème  sur des documents « anciens » de toutes sortes : affiches anciennes (publicitaires et politiques), livres anciens,  presse ancienne spécialisée (journaux ou revues), cartes à jouer...

Environ 200 exposants (tous unis par la même fièvre du papier) venus de toute la France  – réunis sur 3 000 m2 – proposent une multitude de documents de toutes sortes,  parmi tout ce qui a été ECRIT, IMPRIME, DESSINE, PEINT ou GRAVE des origines à nos jours :  livres anciens – presse et cartes postales anciennes – manuscrits – estampes actions et obligations  – réclames – gravures – chromos – affiches (publicitaires et politiques) – objets cartonnés – photos etc…

 

HORAIRES :

Tous les jours : 11h-19h
(sans interruption)

Nocturne : vendredi 21 octobre jusqu'à 21h

ACCES :
Métro Porte de Champerret ;
Bus 84 - 92 ­ 163

 

Site web du salon : www.organisation-joel-garcia.fr

Si vous souhaitez recevoir une invitation, veuillez nous faire parvenir

une enveloppe timbrée à vos noms et adresse (format 110 x 220) à l'adresse suivante :  

JGO 42 rue du Père Corentin  75014 Paris

 

Manifestation organisée par

 

 

Promenade dans le salon, par jean segura
57ème édition

Reprise du reportage réalisé lors de la dernière édition
pour le magazine de la rue des collectionneurs

 

Tout a débuté en 1974, à La Bastille, dans la carcasse de l’ancienne gare SNCF aujourd’hui disparue : Joël Garcia lance le 1er Salon des « Papiers Anciens », plus familièrement connu sous le sobriquet de « Vieux Papiers » avec un noyau de 50 exposants.

A l’Espace Champerret (3000m2), 31 ans plus tard, le vieux papier n’a pas vieilli d’un pli et c’est désormais 200 exposants qui attendent près de 30 000 visiteurs pendant les 13 jours que dure cette manifestation bisannuelle.

« Ce petit salon folklorique du début est devenu une véritable tradition – un lieu de rendez-vous « mythique » où se côtoient les initiés et tous les amoureux du papier – un temple à la mémoire de l’écrit » déclarent ses organisateurs.

Dans une atmosphère bon enfant et conviviale, les visiteurs célèbres ou inconnus, journalistes, écrivains, éditeurs, documentalistes, ou simples chineurs « sensibles aux charmes du papier, des gravures, du graphisme, de l’écriture et des illustrations », plongent dans ce que Joël Garcia et son équipe appellent un « joyeux bazar d’objets de collections ».

Le vieux papier se range dans trois grands domaines : les « grands papiers » (livres anciens et presse des origines à nos jours, affiches de collection, documents manuscrits ou imprimés, gravures et lithographies anciennes, estampes, cartes) ; « petits papiers de collection » (cartes postales, documents administratifs et boursiers, programmes de spectacles, menus de restaurant, photos, timbres, tickets, vignettes, étiquettes, chromos, imageries diverses, emballages et messages publicitaires, buvards, papier à cigarettes, etc) ; et enfin « objets de publicité et de collection » (supports de marques et matériel promotionnel : boîtes, flacons, cartons, tôles ou plaques émaillées, cendriers, vaisselle, cartes téléphoniques, mais aussi jouets et jeux, figurines, montres, miniatures).

Il faudrait des centaines d’années pour décrire un millième de cette caverne d’Ali Baba éphémère. Nous nous contenterons modestement de présenter ici quelques uns des exposants qui nous ont su nous charmer par leur passion.

Olivier Antoine est bouquiniste Quai Montebello à Paris près de Notre-Dame et fait les « Vieux Papiers » depuis une quinzaine d’années où il partage son stand avec deux de ses collègues, économie oblige. Sa spécialité, la photographie du XXème siècle, avec une dominante sur l’érotique. « J’insiste, ce sont des tirages originaux ». Sujet inépuisable quand on sait ce que représentent le nu, l’érotique et le pornographique (clandestin, puis officiel) dans l’histoire de la photo.

Pour compléter ses connaissances et satisfaire la passion de ses clients, Olivier Antoine propose aussi des livres sur le sujet : photographie et littérature. « Champerret me permet de reprendre contact avec mes clients et de toucher un public qui ne fréquente pas les quais de la Seine, et en outre de montrer une marchandise différente ».

 

 

 


Idées nouvelles et vieux papiers
Lorsqu’on arpente les allées, on ne peut pas ignorer le stand de Jean, petite barbe et cheveux bouclés poivre et sel, qui ne se souvient plus depuis quand il déballe aux « Vieux Papiers ».

Une atmosphère de mai 1968 y règne encore avec ses affiches et documents sur le politique, la contre-culture, l’alternatif et le subversif. S’y côtoient les icônes d’Angela Davis et de Jimi Hendrix et on peut y feuilleter quelques numéros du magazine « historique » de 68 L’Enragé. « Ce qui m’importe, c’est de continuer à faire passer des idées » déclare le vieux gauchiste, retranché derrière sa barricade de papiers.

Autre personnage, Victor, propriétaire de la librairie L’Arnaqueur, à Paris 11e, en est à sa quinzième année de Champerret. C’est essentiel d’être présent sur cet incontournable salon où il vend des livres, des affiches, et surtout des photos. « Ici on a le contact humain et on conserve une clientèle qui ne va pas forcément sur Internet : curieux, seniors, gens cultivés et érudits » déclare Victor qui a lui-même son propre site

www.arnaqueur.fr

Chacun à son Graal : untel la « fourrure », un autre le « billard », un troisième les « ours », sans oublier les « fumeurs de cigares », de quoi garnir un inventaire à la Prévert. Revers de la médaille, le phénomène Internet a fait perdre à Victor des clients qui viennent de moins en moins sur les salons. « Avec une moyenne d’âge de 55-70 ans, ma clientèle vieillit et n’est malheureusement pas remplacée par les plus jeunes qui préfèrent aller se balader sur la Toile ».

«Encyclopédiste» du Septième Art
Non loin de là, le stand d’Alain Gomet est entièrement consacré au cinéma. A savoir matériel et pellicule, qu’il restaure, et papier : livres, magazines, affiches et photos de plateau et d’exploitation, press-book et tous produits dérivés destinés à la publicité des films. Alain Gomet qui n’a pas de boutique, ne travaille que sur les salons et en show-room chez lui dans le Val d’Oise. On peut le rencontrer à Cannes, pendant le Festival du Film, et bien entendu aux Cinglés du Cinéma d’Argenteuil, manifestations où il ne touche essentiellement qu’une clientèle de cinéphiles. « A Champerret, j’ai le contact avec des clients qui viennent de province ou de l’étranger qui viennent chercher du thématique : le « vélo », les « guinguettes », les « écrivains ». Et dans le cinéma, il y a tout ça.

Jean Segura

Crédit photos : Jean Segura pour la magazine "Rue des Collectionneurs"

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