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INFOS PRATIQUES HOMMAGE A
JEAN GABIN
PROGRAMME COMPLET

COMME EN 2006 RUE DES COLLECTIONNEURS SERA PRÉSENT AUX CINGLES 2007

« Rencontre » avec Jean Gabin, le « Jardinier d'Argenteuil » 

Synthèse réalisée par Jean Segura d'après Les Cinglés du Cinéma d'Argenteuil,
avec des affiches des grands films de Jean Gabin
(collection particulière).

Invitée : Florence Moncorgé-Gabin, fille de...

Collection Musée Jean Gabin

Samedi 27 janvier 2007 à partir de 18h30
Salle Jean-Vilar - Argenteuil

Pour fêter ses vingt ans Les Cinglés ont trouvé un invité pas tout à fait comme les autres, un grand monsieur du pays de France qui illumina de sa présence nos écrans de cinéma des années 30 aux années 70, travaillant avec les plus grands cinéastes de l'époque, Jean Renoir, Julien Duvivier, Marcel Carné, Jean Grémillon et bien d'autres. La liste serait longue puisqu'il a été la vedette de 70 films et en a tourné près de 100.

Ce grand acteur charismatique, c'est Jean Gabin. Plus de trente ans après sa disparition, sa fille Florence Moncorgé-Gabin, scripte, écrivain et cinéaste ( Le Passager de l'été , 2006) est invitée pour partager l'hommage que Les Cinglés rendent au « Jardinier d'Argenteuil » , dont le nom est désormais associé à sa nouvelle salle de cinéma intra-muros : le « Jean-Gabin » qui a ouvert ses portes en octobre 2006.


Hommage à Jean Gabin

Collection du musée Jean Gabin
du 24 janvier au 6 février 2007

Cinéma Jean-Gabin - Argenteuil

La Bandera , 1935, de Julien Duvivier
Affiche 120 x 160, ressortie
Illust. Clément Hurel
La Belle équipe , 1936,
de Julien Duvivier
Affiche 120 x 160, ressortie
Anonyme

 

Jean Gabin, histoire d’un pacha (1904-1976)

De son vrai nom Jean Alexis Moncorgé, Jean Gabin naît dans une famille d’artistes d’opérette en 1904. Après quelques sketches muets pour le grand écran, il fait ses premiers pas dans le cinéma parlant avec Mephisto (1930), avant d’être repéré par des réalisateurs comme Maurice Tourneur ou Marc Allégret.

Gueule d’amour, 1937,
de Jean Grémillon
Affiche 80 x 120 cm, ressortie
Illust. Henri Faivre
La Bête humaine , 1938,
de Jean Renoir
Affiche 120 x 160 cm, ressortie
Anonyme
Le Jour se lève , 1939,
de Marcel Carné
Affiche 120 x 160 cm, ressortie
Illust. Jean Mascii

 

C’est Julien Duvivier qui lui offre ses premières lettres de noblesse dans La Bandera (1935), La Belle Equipe puis Pépé le Moko (1936) à travers des rôles durs et souvent imprégnés de sa condition d’ouvrier.

Moontide , 1942, d’Archie Mayo
Affiche Insert, USA

Ses collaborations avec Jean Renoir et Marcel Carné seront particulièrement fructueuses et lui permettront d’aligner des longs métrages comme La Grande illusion (1937), Quai des brumes (1938), La Bête humaine (1938) et Le Jour se lève (1939).

Miroir, 1946, de Raymond Lamy
Affiche 120 x 160 cm
Illust. Boris Grinsson
Au-delà des grilles , 1948,
de René Clément
Affiche 120 x 160 cm
Illust. Marcel Jeanne
La Nuit est mon royaume, 1951
de Georges Lacombe
Affiche 120 x 160 cm, ressortie
Illust. JC Trambouze

 

La guerre interrompt brutalement son ascension spectaculaire et son idylle avec Michèle Morgan. Il décide de s’exiler aux Etats-Unis où il a une liaison avec Marlène Dietrich mais peine à s’intégrer à Hollywood. Il y tourne deux films qui ne passeront pas à la postérité.

Touchez pas au Grisbi, 1954,
de Jacques Becker
Affiche 120 x 160 cm
Illust. Sidjakov
Des gens sans importance, 1955, d’Henri Verneuil
Affiche 120 x 160 cm
Illust. Guy Gérard Noël
Chiens Perdus sans collier, 1955,
de Jean Delannoy
Affiche 120 x 160 cm
Illust. Guy Gérard Noël

 

À son retour en France, ayant pris de l’âge, il est quelque peu boudé par un public qui ne retrouve plus chez lui l’image de jeune premier à la « gueule d’amour » qui avait assuré son succès. Il interprète à cette époque des rôles socialement plus intégrés, celui d’un industriel dans Miroir (1946) de Raymond Lamy, d’un commerçant dans La Marie du port (1949) de Marcel Carné, ou encore de François Donge dans La Vérité sur Bébé Donge (1951) de Henri Decoin.

 

Gas-Oil , 1955, de Gilles Grangier
Affiche 45 x 55 cm
Illust. J. Fourastié
Le Cas du Docteur Laurent , 1958,
de Jean-Paul Le Chanois
Affiche 120 x 160 cm
Illust. René Péron
La Traversée de Paris , 1956 ,
de Claude Autant-Lara
Affiche 120 x 160 cm
Illust. Clément Hurel

 

Sa carrière prendra un nouveau tournant en 1954 avec Touchez pas au Grisbi de Jacques Becker, qui lui assurera de nouveau les bonnes grâces du public français.

 

Maigret tend un piège, 1957,
de Jean Delannoy
Affiche 120 x 160 cm
Illust. Georges Allard
Les Misérables , 1958,
de Jean-Paul Le Chanois
Affiche 120 x 160 cm, 1è Epoque
Illust. André Bertrand
Les Misérables , 1958,
de Jean-Paul Le Chanois
Affiche pour René Chateau Vidéo
Anonyme

 

Les cheveux blancs et la silhouette alourdie par l’âge, Jean Gabin gagne encore en présence et interprète à la perfection les mentors de jeunes premiers comme Alain Delon : Mélodie en sous-sol (1963) ; Le Clan des Siciliens (1969) ou Jean-Paul Belmondo : Un Singe en hiver (1962) dans des films d’Henri Verneuil.

En cas de malheur , 1958 , d’Henri-Georges Clouzot
Affiche 120 x 160 cm
Illust. René Ferracci
En cas de malheur , 1958 , d’Henri-Georges Clouzot
Affichette belge

Il se laisse rarement tenter par la comédie (Le Tatoué, 1968) et enchaîne les polars efficaces de Georges Lautner (Le Pacha, 1968), Denys de la Pattelière (Du rififi à Paname) et Pierre Granier-Deferre (La Horse, 1970).

Les Grandes familles, 1958,
de Denys de La Patellière
Affiche 60 x 80 cm
Illust. René Ferracci
Rue des Prairies, 1959,
de Denys de La Patellière
Affiche 120 x 160 cm
Illust. René Ferracci
Les Vieux de la vieille, 1960,
de Gilles Grangier
Affiche 120 x 160 cm
Illust. Vanni Tealdi

 

En 1970, son rôle de retraité haineux dans Le Chat de Pierre Granier-Deferre lui aura permis, au crépuscule de sa carrière, de casser l’image de patriarche docile qu’il s’était faite dans ses derniers films.

Il meurt à 72 ans d’une crise cardiaque le 15 novembre 1976 à Neuilly-sur-Seine. Ses cendres sont dispersées dans la mer.

 

Mélodie en sous-sol , 1963, d’Henri Verneuil
Affiche 120 x 160 cm
Illust. Roger Soubie

Le Clan des Siciliens , 1969, d’Henri Verneuil
Affiche 120 x 160 cm
Illust. René Ferracci

 

 

Pour en savoir plus

7 LIVRES POUR FAIRE LE TOUR DU PERSONNAGE

 

Quitte à avoir un père, autant qu'il s'appelle Gabin
de Florence Moncorgé-Gabin

Couverture édition originale Le Cherche Midi
178 pages, 2004

Couverture édition tchèque


Ce livre n'est ni une biographie de Gabin ni une autobiographie, mais un merveilleux vagabondage au fil de souvenirs cocasses ou émouvants.Comédien, homme et simplement père, Jean Gabin apparaît ici dans toute sa démesure et aussi toute son humanité bourrue. Misanthrope capable de fraternité, il était aussi un être à l'anxiété dévorante. On retrouve ici son sens de la réplique, dont nombre auraient pu être signées Audiard, et sa légendaire mauvaise foi dont il usait comme d'un art. Florence Moncorgé-Gabin dresse aussi, au gré d'anecdotes savoureuses, le portrait de tous ceux qui formaient la famille cinématographique de Gabin. Les Ventura, Delon, Brialy, Grangier, Verneuil, etc. ou de ceux qu'elle croisa lors de tournages auxquels elle a collaboré. Plus qu'un volume de souvenirs, c'est le film de la vie d'une femme avec des images en noir et blanc... et d'autres en couleurs.



Gabin Hors champ
de Mathias et Florence Gabin-Moncorgé
Relié, 192 pages , 2004, 30 euros
Ed Michel Lafon
Jean Gabin dans le siècle
de Marc Lemonier
Relié, 128 pages, 2006, 23 euros
City Editions


Présentation de l'éditeur
Cette année, notre père aurait eu cent ans. Il a traversé le XXe siècle en rédigeant l'un des plus beaux chapitres de l'histoire du cinéma. Mais pas seulement. Il a transmis à ses enfants le sens du respect, de l'honneur, de la droiture et de la dignité... En 400 photos rares, défile le parcours de Jean Gabin, cet ancien gavroche qui ne sacrifia jamais à la gloire ses convictions et ses passions personnelles... Pour la première fois, ses enfants, Mathias et Florence Gabin-Moncorgé le présentent hors caméra, tel qu'il était dans la vie privée.


Présentation de l'éditeur

S'il y a un homme qui, trente ans après sa disparition, incarne à lui seul le cinéma français du XXe siècle, c'est bien Jean Gabin. Il ne représente pas seulement une " certaine France ", cocardière et paysanne, réactionnaire et bougonne, mais bien la France tout entière, fière et généreuse. Jean Gabin a personnifié sur grand écran tous les visages populaires : Titi parisien, chanteur de charme, héros de la classe ouvrière, combattant de la France Libre revenant au pays désabusé, truand, commissaire, juge, président et gentleman-farmer, jusqu'à donner l'impression d'être le patron du cinéma français, avant, pour finir, d'incarner un type universel, celui du père. Et derrière ses personnages, qu'ils s'expriment avec les mots de Jacques Prévert, Henri Jeanson ou de Michel Audiard, quels que soient leurs origines sociales ou leurs rôles dans la société, Gabin reste toujours le même : franc, loyal, courageux, inflexible, parfois jusqu'à l'obstination... Un livre hommage célébrant les 30 ans de la disparition de Jean Gabin, le plus populaire des acteurs français.

 


Les Mots de Gabin
de Guillaume Andreu, Frédéric Menant, préface de Pierre Mondy
176 pages, 2005, 19 euros
Ed. Philippe Rey
Jean Gabin
Sous la direction de Patrick Glâtre
92 pages, 50 photographies en N&B, 2004, 18 euros
Ed. Créaphis, collection Images Photo


Présentation de l'éditeur
Fait suffisamment rare pour être souligné, Jean Gabin est un des seuls acteurs à avoir inspiré le travail des dialoguistes. Durant un demi-siècle de carrière, les auteurs les plus brillants ont croisé sa route : Jacques Prévert, Henri Jeanson, Aurenche et Bost, Alphonse Boudard, Pascal Jardin, Michel Audiard... tous eurent envie d'écrire pour la fabuleuse machine à parler qu'était Gabin. Car il existe un vocabulaire propre à Gabin, particulièrement riche et imagé, que l'" aristocrate de la gouaille " employait à la ville comme à l'écran. " Il devrait exister un Petit Gabin comme il existe un Petit Larousse " remarquait avec justesse Michel Audiard. En réunissant une centaine de mots recueillis dans ses films, ou grâce aux témoignages et avec l'amicale participation de ses enfants, Florence et Mathias Moncorgé-Gabin, Les Mots de Gabin permet de mieux connaître et de comprendre le langage du plus grand acteur qu'ait connu le cinéma français.


Présentation de l'éditeur
Jean Gabin (1904-1976), qui a fait carrière en un temps du cinéma où l’acteur était roi, a su incarner les archétypes du génie national. Ce livre s’intéresse à l’évolution de la banlieue à travers quelques films emblématiques et interroge une dizaine d¹’oeuvres qu’il réinsère dans leur époque. L’ensemble, illustré de photographies tirées des collections du musée Jean-Gabin de Mériel (Val d’Oise), s’appuie sur une filmographie intégrant les reportages consacrés à l’acteur.

 

 

Gabin
d'André Brunelin
658 pages, édition revue et corrigée (6 mai 2004), 24 euros
Ed. Robert Laffont
Jean Gabin : Anatomie d'un mythe
de Claude Gauter, Ginette Vincendeau, Michel Marié (Préface)
304 pages, 2006, 11 euros
Ed. Nouveau Monde. Collection : Poche


Présentation de l'éditeur
De 1952 à 1976, André Brunelin et Jean Gabin ne se sont pratiquement pas quittés ; entre eux, le métier, la confiance, la fidélité. Pour ce livre, Jean Gabin, si avare de confidences, a évoqué devant son ami, ses parents, son enfance, ses débuts hésitants et cent épisodes de sa carrière, jamais racontés - et, ainsi, tout au long de ce livre, on entend sa voix, sa manière de dire, inimitables. S'entendent aussi, à travers leurs témoignages, toutes les voix de celles et de ceux qui ont tenu une place dans sa vie, et c'est tout le monde du music-hall et du cinéma qui, depuis les années 1920, revit à travers ces pages. Un ouvrage de référence.


Présentation de l'éditeur
Cet ouvrage confronte deux approches d'une des grandes stars masculines du cinéma français : Jean Gabin. La première, proposée par Claude Gauteur, est un dossier assemblant des documents et des témoignages de première main sur la carrière de l'auteur, d'où émergent deux figures antagonistes : Gabin y apparaît tour à tour comme un héros emblématique de l'époque du Front populaire, et un patriarche passéiste, contemporain de la Ve République. La seconde, développée par Ginette Vincendeau, est une analyse fondée sur les théories féministes, les études anglo-saxonnes et les méthodes les plus actuelles de l'anthropologie culturelle, où apparaît, inversement, le pouvoir réconciliateur du mythe à travers trois aspects : la star, le Français et l'homme.

Moontide , 1942, d’Archie Mayo
Affiche Half-sheet, USA

 

Les affiches présentées sur cette page ne font pas partie de l'exposition Jean Gabin à Argenteuil. Elles sont issues d'une collection privée.

Remerciements à l'Imprimerie Desseaux - Argenteuil, et au Musée Jean Gabin

 


 


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